![[Traité] l'art de l'alliage de métaux rares Empty](https://2img.net/i/empty.gif)
par Fer en provenance de la Savane de Foulevent (Flambeserre)
C’est en combattant et récupérant les armes de certains harraniens que nous avons pu découvrir qu’ils utilisaient un métal et une technique de fonte spécifiques.
Spécificités des épées
(note : des dagues, haches ou pointes de pilum existent aussi)
Idéalement maniable et affûtée, elles sont munies d’une lame étroite à double tranchant qui ne brille pas comme nos armes ; elles sont d’un bleu terne, sillonnée de millions de lignes sinueuses. Les motifs évoquent le bois. Ils semblent que ce métal favorise les enchantements. Des prêtres affirment que certaines de ces lames seraient ainsi capables de guérir des blessures ! Curieuse inversion de leur vocation première…
Ce métal en fait des lames excellentes pour la taille. Même à cheval, la lame semble glisser sur l’adversaire, sans risque d’être désarçonné, tout en provoquant de profondes blessures.
L’extrémité aussi dure que pointue est capable de percer d’estoc les cottes de maille.
Ces qualités restent tout de même d’un intérêt relativement limité dans les combats collectifs, où prime la puissance de choc des formations tactiques comme les masses ou la cavalerie lourde. En revanche, l’arme reprend toute sa superbe lorsque cette cohésion de groupe est brisée.
Une telle arme apporte donc des avantages tactiques notables. On notera que la rareté du métal et donc sa production limitée pour le moment, nous permet d’éviter une suprématie, dans ce domaine, du continent harranien sur le nôtre.
Technique de fonte :
Généralités
Les hauts fourneaux sont installés à flanc de collines près de Flambeserre. Ils sont soigneusement orientés. Ils bénéficient plusieurs mois de l’année des puissants et réguliers vents. L’oxygène ainsi soufflé dans d’ingénieuses tuyères alimente des fournaises à très haute température. Grâce à cela, l’acier obtenu à partir de minerai de fer et de carbone est d’une incroyable pureté et possède des propriétés physiques exceptionnelles : Assez dur pour obtenir des tranchants très affûtés, mais aussi suffisamment ductile pour résister au choc des lames adverses.
Technique
L’étape initiale, comme pour de nombreux métaux, consiste à débarrasser el minerai de son oxygène : le fer est pour cela chauffé, associé à du charbon de bois dans un creuset. Le résultat, appelé « loupe » est un agglomérat grossier, qui doit être ensuite longuement martelé pour éliminer les plus grosses inclusions (impuretés) et obtenir un fer homogène. Ce qui rend ce métal différent est l’ingéniosité des harraniens d’avoir su utiliser les forces de la nature pour monter leurs creusets à si haute température. Cela permet alors de faire fondre cette « loupe » qui réagit avec le carbone pour former l’acier. Il va s’en dire que la proportion du fer et du charbon joue aussi dans la réussite de cette technique.
Cette première phase de fusion permet de contrôler la teneur en carbone de l’acier mais aussi de purifier l’alliage des inclusions qui nuisent aux caractéristiques mécaniques de l’arme (élasticité, tenue des chocs…). Une fois refroidi, le lingot brut de solidification contient des composés extrêmement durs qui rendent les lames cassantes en l’état.
Succède donc à l’étape fusion/refroidissement une deuxième phase de fabrication, le forgeage à chaud qui transforme la structure du métal. (note : comptez plus d’une dizaine de cycles de réchauffage et martelage). C’est au refroidissent que vous verrez apparaitre cet effet moiré sur la lame.
L’ultime étape, celle du refroidissement est capitale. Trop rapide, le métal devient fragile. Trop lent, il devient mou. Seuls des forgerons ayant le plus haut degré de maitrise seront à même de reproduire cette technique.
C’est en combattant et récupérant les armes de certains harraniens que nous avons pu découvrir qu’ils utilisaient un métal et une technique de fonte spécifiques.
Spécificités des épées
(note : des dagues, haches ou pointes de pilum existent aussi)
Idéalement maniable et affûtée, elles sont munies d’une lame étroite à double tranchant qui ne brille pas comme nos armes ; elles sont d’un bleu terne, sillonnée de millions de lignes sinueuses. Les motifs évoquent le bois. Ils semblent que ce métal favorise les enchantements. Des prêtres affirment que certaines de ces lames seraient ainsi capables de guérir des blessures ! Curieuse inversion de leur vocation première…
Ce métal en fait des lames excellentes pour la taille. Même à cheval, la lame semble glisser sur l’adversaire, sans risque d’être désarçonné, tout en provoquant de profondes blessures.
L’extrémité aussi dure que pointue est capable de percer d’estoc les cottes de maille.
Ces qualités restent tout de même d’un intérêt relativement limité dans les combats collectifs, où prime la puissance de choc des formations tactiques comme les masses ou la cavalerie lourde. En revanche, l’arme reprend toute sa superbe lorsque cette cohésion de groupe est brisée.
Une telle arme apporte donc des avantages tactiques notables. On notera que la rareté du métal et donc sa production limitée pour le moment, nous permet d’éviter une suprématie, dans ce domaine, du continent harranien sur le nôtre.
Technique de fonte :
Généralités
Les hauts fourneaux sont installés à flanc de collines près de Flambeserre. Ils sont soigneusement orientés. Ils bénéficient plusieurs mois de l’année des puissants et réguliers vents. L’oxygène ainsi soufflé dans d’ingénieuses tuyères alimente des fournaises à très haute température. Grâce à cela, l’acier obtenu à partir de minerai de fer et de carbone est d’une incroyable pureté et possède des propriétés physiques exceptionnelles : Assez dur pour obtenir des tranchants très affûtés, mais aussi suffisamment ductile pour résister au choc des lames adverses.
Technique
L’étape initiale, comme pour de nombreux métaux, consiste à débarrasser el minerai de son oxygène : le fer est pour cela chauffé, associé à du charbon de bois dans un creuset. Le résultat, appelé « loupe » est un agglomérat grossier, qui doit être ensuite longuement martelé pour éliminer les plus grosses inclusions (impuretés) et obtenir un fer homogène. Ce qui rend ce métal différent est l’ingéniosité des harraniens d’avoir su utiliser les forces de la nature pour monter leurs creusets à si haute température. Cela permet alors de faire fondre cette « loupe » qui réagit avec le carbone pour former l’acier. Il va s’en dire que la proportion du fer et du charbon joue aussi dans la réussite de cette technique.
Cette première phase de fusion permet de contrôler la teneur en carbone de l’acier mais aussi de purifier l’alliage des inclusions qui nuisent aux caractéristiques mécaniques de l’arme (élasticité, tenue des chocs…). Une fois refroidi, le lingot brut de solidification contient des composés extrêmement durs qui rendent les lames cassantes en l’état.
Succède donc à l’étape fusion/refroidissement une deuxième phase de fabrication, le forgeage à chaud qui transforme la structure du métal. (note : comptez plus d’une dizaine de cycles de réchauffage et martelage). C’est au refroidissent que vous verrez apparaitre cet effet moiré sur la lame.
L’ultime étape, celle du refroidissement est capitale. Trop rapide, le métal devient fragile. Trop lent, il devient mou. Seuls des forgerons ayant le plus haut degré de maitrise seront à même de reproduire cette technique.
